Le quartier de Preux, construit sur un modèle de cité-jardin dans les années 1980, se retrouve enclavé. Plutôt qu’un plan de masse figé, le projet propose une stratégie d’intervention s’appuyant sur les particularités du lieu, et détermine cinq leviers d’action pour le réintégrer à son contexte.
Désenclaver: les voiries existantes traversant le site sont raccrochées aux axes majeurs, permettant une mise en réseau métropolitaine. Stimuler: les espaces verts existants sont réinvestis et reliés entre eux. Ils forment la nouvelle épine dorsale du quartier, une continuité paysagère majeure intégrée au territoire. Clarifier: la structure urbaine est repensée, le schéma de circulation est réorganisé, instaurant une lisibilité et une hiérarchie entre espaces publics, collectifs et privés. Densifier : les zones de stationnement sont rationalisées, mutualisées et déplacées en périphérie de chaque îlot, permettant une densification du quartier par acupuncture. Varier: les nouveaux logements sont basés sur un principe de trame structurelle offrant une variété de typologies, de combinaisons, de densités, et autorisant des évolutions à long terme.